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Puis, de toutes les parties qui s’élèvent au-dessus du sol comme les murs, la charpente, la couverture, les menuiseries extérieures. Le gros oeuvre s’achève lorsque le bâtiment se trouve hors d’air et hors d’eau. Il se distingue du second oeuvre qui vient ensuite avec l’isolation, les cloisons, la décoration, les différents équipements de la maison.
Toute construction nécessite une bonne base pour ne pas risquer de s’effondrer. Les fondations sont alors indispensables pour faire le lien entre la structure et le sol. En fonction des propriétés du terrain à bâtir et du type de construction, différentes fondations peuvent être utilisées lors de la construction d’une maison. Pour savoir quel type de fondation choisir pour la construction de votre maison, une étude de sol est indispensable.
FONDATIONS DIRECTES (OU FONDATIONS SUPERFICIELLES) | Méthode la plus courante réalisée à l’aide de béton non armé sur une zone élargie sous tous les murs portants |
FONDATIONS SUR SEMELLES | Semblable aux fondations directes bien qu’elles soient réalisées avec du béton armé |
FONDATIONS SUR PIEUX OU PUITS | Méthode utilisée pour les sols profonds comme les sols marécageux. Des pieux ou des puits sont forés dans le sol pour apporter des fondations stables |
RADIER (OU DALLE FLOTTANTE) | Utilisée pour des zones gorgées d’eau (construction sur terre-plein) |
La garantie décennale est une responsabilité qui engage les constructeurs à l’égard des maîtres d’ouvrage. Elle permet de couvrir la quasi-totalité des réparations de dommages remarqués après des travaux de construction. Cette garantie s’étend sur une période de dix ans à compter de la date de réception des travaux. La garantie décennale prend notamment en charge les frais de réparation de tous les dommages qui affecteraient la solidité de l’édifice : mur, toiture, charpente, menuiserie, isolation, électricité… Elle permet ainsi de protéger les particuliers désirant s’engager dans d’importants travaux comme ceux de la construction d’une maison.
Attention : les dommages de nature esthétique n’engagent pas la responsabilité décennale s’il est question, par exemple, de fissuration sans infiltration, de traces ou de nuances dans la teinte d’un enduit ou d’un dallage.
Elle permet de connaître la nature de votre sol sur plusieurs mètres de profondeur et d’éviter ainsi des désagréments ultérieurs. Peut-être trouverez-vous une poche d’argile ou un remblai effectué quelques années auparavant… Selon les résultats obtenus, vous pourrez déterminer avec précision l’épaisseur de vos fondations et construire en toute sécurité.
Selon la zone géographique où vous construisez et la nature de votre ouvrage, consultez au préalable le zonage appliqué par la commune et vérifiez qu’il existe ou non un Plan de prévention des risques sismiques approuvé par les élus.
Faites réaliser un contrôle technique. Depuis le 1er avril 2006, l’obligation d’un contrôle technique des constructions définie à l’article R. 111-38 du code de la construction et de l’habitation est étendue, dans les zones de sismicité 4 et 5 à tous les immeubles dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 mètres du sol ; dans les zones de sismicité 2, 3, 4 et 5, aux constructions de bâtiments dont la défaillance présente un risque élevé pour les personnes, soit à la classe C. Depuis le 1er mai 2008, les bâtiments de classe D sont également concernés par ces dispositions. Le contrôleur technique a pour mission de contribuer à la prévention des différents aléas techniques, susceptibles d’être rencontrés dans la réalisation des ouvrages. Le maître d’ouvrage a l’obligation de fournir des attestations établies par un contrôleur technique. Ces documents justifient de la réalisation de la mission au stade de la conception puis de l’achèvement des travaux.
Engagez la construction en respectant les règles de construction parasismique. Ces règles font désormais référence à l’Eurocode 8, norme issue d’un consensus européen qui détermine la résistance des structures face au risque de séisme.
Dans certaines zones, en réalisant les fondations de votre maison, vous découvrez une humidité excessive. Pour éviter les remontées capillaires et autres infiltrations sur vos murs, il est conseillé d’effectuer un cuvelage. Il s’agit alors de mettre en place un caisson étanche dans le sous-sol de la maison. Pour cela, trois couches se succèdent : une première dite « d’adhérence », une deuxième constituée de mortier hydrofuge, une troisième d’enduit, chacune devant faire au minimum 12 mm d’épaisseur. En cas d’humidité importante, vous pouvez aussi drainer l’eau qui risque de stagner à la base des murs ou d’installer à l’extérieur une membrane étanche.
Il est constitué de tuyaux perforés, de petits trous ronds ou de fentes, généralement en PVC, suffisamment robustes et résistants aux chocs. Un système d’évacuation des eaux est indispensable au bon fonctionnement du drainage. Les tuyaux seront donc dirigés vers un fossé, un égout, un puits perdu ou une fosse de collecte.
Déterminez le tracé du drain afin de diriger l’excès d’eau vers le système d’évacuation.
Creusez une tranchée d’environ 50 cm de largeur le long des fondations ou à moins deux mètres des murs extérieurs. La partie supérieure du drain doit se situer sous le niveau de la dalle de béton des fondations. Veillez à réaliser une pente vers l’évacuation, environ 1 centimètre par mètre. Remplissez le fond de la tranchée par une couche de gravier d’environ 15 cm d’épaisseur.
Positionnez des regards au raccordement de deux tuyaux et à chaque changement d’orientation.
Installez un géotextile imputrescible pour recouvrir la couche de gravier en veillant à laisser une largeur suffisante qui puisse être rabattue sur le tuyau perforé.
Installez le tuyau perforé, recouvrez-le d’une épaisseur de 15 cm de gravier et recouvrez l’ensemble avec le géotextile. Enfin, finissez de remplir la tranchée avec de la terre jusqu’à retrouver le sol d’origine.
Pourquoi des armatures dans le béton ? Elles sont indispensables pour renforcer l’ouvrage et limiter le risque de fissuration. L’acier est venu progressivement remplacer le fer, offrant une meilleure adhérence et une plus grande performance. Les armatures se présentent sous forme d’assemblages d’aciers filants, de cadres, d’étriers, d’épingles ou plus simplement, de treillis soudés.
Mieux vaut opter pour un dispositif préventif, dès la construction, comme le film anti-termites. Il est d’ailleurs obligatoire dans les communes déclarées comme termitées par arrêté préfectoral. On recense actuellement 55 départements infestés par les termites.
Ce film est généralement en polyéthylène de haute résistance et permet d’isoler la totalité de la construction. On y a introduit un puissant insecticide. Disponible en plusieurs largeurs et longueurs, il est mis en oeuvre avant la dalle béton, positionné entre le sol et le bâti. Il empêche les insectes d’accéder aux maçonneries, canalisations et conduits. Il est aussi utile avant la pose d’une piscine en bois. En attendant, prenez soin de conserver le film dans son récipient d’origine, fermé, dans un endroit sec, à l’abri de la lumière, de l’humidité et du gel. Attention : le produit est toxique et doit être conservé à l’écart des aliments et boissons.
Comme dans une recette de cuisine, le ciment est un ingrédient, poudre grise ou blanche formée à partir d’un mélange d’argile et de calcaire séché puis broyé. Mélangé à d’autres éléments, il fait office de liant dès que l’on ajoute de l’eau.
Le mortier est un mélange de sable et d’eau auquel on ajoute un liant. Il peut s’agir de ciment pour former un « mortier de ciment », de chaux pour un « mortier de chaux » ou d’un mélange des deux pour un « mortier bâtard ».
Le béton est constitué de ciment, de sable, d’eau, de graviers ou autres granulats.
OBJECTIF | TYPE | LIANT | SABLE | GRAVIER | EAU |
Montage de blocs béton | Mortier | Ciment CEM II 32,5 R | 12 seaux | - | 17,5 litres |
Montage de pierres | Mortier | Chaux NHL 3,5 ou HL 5 | 9 seaux | - | 20 litres |
Montage de briques | Mortier | Ciment CEM II 32,5 R | 10 seaux | - | 17,5 litres |
Enduit tradition, Gobetis | Mortier | Ciment à maçonner MC 12,5 | 7 seaux | - | 17,5 litres |
Enduit tradition, corps enduit | Mortier | Ciment CEM II 32,5 R | 9 seaux | - | 20 litres |
Enduit tradition finition | Mortier | Chaux NHL 3,5 ou HL | 12 seaux | - | 20 litres |
Fondations, semelles | Béton | Ciment CEM II 32,5 R | 5 seaux | 17 seaux | 17,5 litres |
Béton armé, dalles, linteaux | Béton | Ciment CEM II 32,5 R | 5 seaux | 10 seaux | 17,5 litres |
C’est lui qui sépare les différents niveaux de l’habitation. C’est lui aussi qui supporte et répartit les charges, assurant la solidité de l’édifice. Il est généralement constitué d’une structure porteuse, faite de poutres en béton, en métal, en bois ou de dalles en béton. La dalle est faite de béton armé, généralement de 15 à 20 cm d’épaisseur, coulé sur des armatures d’acier qui assurent sa solidité.
TYPES DE DALLES | COMPOSITIONS |
Dalles sur terre-plein | Film de protection sous dallage + isolant + treillis soudé pour le dallage + béton prêt à l’emploi |
Plancher sur vide sanitaire | Poutrelle + hourdis isolant PSE M4 + treillis pour plancher + béton prêt à l’emploi |
Plancher sur haut de sous-sol | Poutrelle + hourdis isolant PSE M4 + treillis pour plancher + béton prêt à l’emploi ou Poutrelle + hourdis non isolant + treillis soudé pour plancher + béton prêt à l’emploi en dalle de compression + isolant + béton pour dalle flottante |
Plancher sur haut de rez-de-chaussée ou intermédiaire de niveau | Poutrelle + hourdis non isolant + rupteur thermique périphérique + treillis soudé pour plancher ou poutrelle + hourdis non isolant + treillis soudé pour plancher + béton prêt à l’emploi en dalle de compression + isolant + béton prêt à l’emploi en chape de ravoirage |
Elle est coulée directement sur la structure et en devient ainsi solidaire. Elle recouvre un plancher sur hourdis ou un plancher dit « collaborant » qui combine bacs acier et dalle de béton. Sa qualité dépend du béton utilisé et de sa composition
ELLE EST PERFORMANTE
La brique est solide et résistante. Elle régule naturellement l’humidité, absorbe la condensation et d'éventuelles moisissures, assure une bonne qualité de l’air ambiant. Elle est aussi résistante aux aléas climatiques, au feu et aux rongeurs. Elle peut être « pleine », dénuée d'alvéoles. Elle peut être « creuse », plus légère et facile à poser. Elle peut aussi être « monomur », dotée de cannelures verticales qui apportent un réel bénéfice pour l'isolation. De plus, elle est légère et facile à poser.
ELLE EST ESTHÉTIQUE
Posée avec soin, elle est décorative et ne nécessite pas forcément d’enduit de façade.
ELLE EST ÉCOLOGIQUE
Moins polluante à produire que d’autres matériaux de construction, elle est dotée de très bonnes qualités isolantes ce qui en fait un matériau particulièrement recommandé dans la construction de bâtiments à basse consommation.
C’est un bloc classique, constitué d’agrégats courants, qui intègre une âme isolante en polystyrène expansé ou graphite de granit. Il est aussi résistant au feu qu’un bloc béton traditionnel et offre des résistances au feu et aux tremblements de terre similaires. Mais surtout, il garantit des performances thermiques, acoustiques et mécaniques inégalées. On le met en oeuvre simplement avec une colle déposée par un rouleau applicateur. On peut aussi l’enduire. Les finitions se font plus rapidement et réduisent le coût de l’intervention.
Il est facile à poser.
Nommé aussi bloc de béton à joints minces, parpaing collé ou bloc béton rectifié, le bloc à coller ne nécessite ni sable ni ciment pour être mis en oeuvre. Il est posé directement sur un lit de colle étalé au rouleau applicateur. C’en est terminé du fastidieux lit de mortier !
Il est économe.
1,5 kg à 2,5 kg de colle suffisent par m² contre 40 kg de mortier pour le parpaing à maçonner. Il est aussi économe en matières premières, exigeant moins d’eau, moins de ciment et moins de sable. La pose est plus rapide : 30 % de temps en moins. Un mur en blocs à coller peut être monté en une journée contrairement à un mur en parpaings traditionnels qui nécessite un séchage préalable des six premiers rangs. Sans compter qu’il réduit considérablement la pénibilité du travail.
Il est performant.
Il offre une bonne résistance au feu, de bonnes résistances mécaniques et des performances acoustiques : + 7 décibels par rapport à la terre cuite.
Il est possible d’appliquer un enduit hydrofuge qui préserve les murs extérieurs des intempéries et empêche l’infiltration d’eau. Ce produit, incolore, s’applique sur le revêtement existant et conserve donc l’aspect original de la maison tout en la protégeant contre l’humidité et les infiltrations d'eau mais également contre les UV et toutes sortes d'intempéries.
Il est possible également, d’appliquer un revêtement étanche comme un crépi, mortier bâtard (chaux + ciment), mortier de chaux additionnée d'adjuvants, enduit à bases plastiques ou enduit traditionnel à la chaux.
Il est possible enfin, d’appliquer une peinture anti-humidité. Le choix des produits ainsi que les méthodes d’application dépendent de la nature des supports et de l’effet recherché pour conserver l’image du bâti, ou, au contraire, pour lui donner un autre style.
Dans un souci d’efficacité et de réduction des coûts, les pouvoirs publics ont rendu obligatoires les travaux d’isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d’aménagement de locaux en vue de les rendre habitables (décret du 30 mai 2016).
Ces travaux permettent d'améliorer les performances thermiques d'un bâtiment et de limiter sa consommation d'énergie pour le chauffage et ses émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, les charges sont réduites, le logement est plus confortable et sa valeur marchande augmente. Après travaux, les murs doivent respecter une résistance thermique (Rparoi ≥ 2,3 m².K/W).
Les travaux de ravalement concernés sont des travaux comprenant la réfection de l'enduit existant, le remplacement d'un parement existant ou la mise en place d'un nouveau parement, concernant au moins 50 % d'une façade du bâtiment, hors ouvertures. En revanche, l’obligation ne concerne pas les simples travaux d’entretien se limitant au nettoyage, à la réparation et à la mise en peinture des façades.
Pour réaliser par exemple un poteau extérieur avec section béton 20x20 cm, l'armature de poteau PN41010x10 en hauteur 3 m, 4 filants diamètre 10 mm et cadres HA5 10x10 cm à espacements variables, avec un enrobage béton de 5 cm, pour une hauteur maximale sous plancher de 2,8 m, pourra reprendre une charge de l'ordre de 25 tonnes.
Vous trouverez près de chez vous un professionnel spécialiste de la vente de matériaux de construction.
Les points de vente, s’adressant majoritairement aux professionnels, distribuent des produits de qualité, certifiés, fabriqués le plus souvent en France par des grandes marques.
Devis gratuit, services de livraison sur chantier, conseils sur le choix des matériaux.
Vous ne trouverez pas de prix sur ce catalogue, mais nos équipes vous proposeront un devis après avoir validé votre besoin.